Affichage des articles dont le libellé est à table. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est à table. Afficher tous les articles

20 janvier 2016

TARTIFLETTE NORMANDE

ça caille depuis quelques jours ! Pas de neige ici, mais un revigorant -5°C ce matin sur le marché, favorisant les envies de plats bien chauds et réconfortants. Chez les charcutiers, c'est la choucroute fumante qui semblait à l'honneur, quand ça discutait tartiflette chez le fromager.
La tartiflette, c'est pas mal, mais en plus d'avoir un peu tendance à te plomber l'estomac, c'est quand même le genre de plat qui, si t'as pas passé ta journée sur les pistes, te ruine en 2 bouchées tous tes efforts d'un trimestre de gym ! Alors même si la minceur est un concept qui m'a lâchée depuis belle lurette, je trime suffisamment à la gym chaque semaine pour y aller mollo sur ce genre de plats, un peu trop lourds en plus à mon goût.

Pour autant, l'idée a dû faire son chemin, car en rentrant, j'ai décidé d'associer mes pommes normandes à un reste de raclette en une belle tarte. Chéri-chéri était très dubitatif sur le résultat, mais finalement, le fumet merveilleux s'échappant du four, puis le goût ont eu raison de sa réticence. En bon gourmand, il en a même repris tout en m'expliquant qu'il était calé à souhait.



L'association de la pomme légèrement sucrée et acidulée, et du fromage puissant, le tout relevé par un peu de cumin s'est avérée délicieuse en bouche.

Voilà une recette rapide et vraiment simple à préparer que vous pourrez  adapter aux fromages que vous avez dans votre frigo. 

18 janvier 2016

terrine poulet & andouillette

Pour l'apéro dinatoire de samedi avec les potes, j'ai eu envie d'une terrine maison, du genre de celles qui se tartinent sur une belle tranche de pain de campagne en croquant dans des cornichons, et en se léchant les doigts quand y'en a plu. En même temps, je dis ça alors même que je ne suis pas très terrines, et autres pâtés, alors allez savoir pourquoi cette envie ... mais bon, c'est un principe, il vous savoir écouter ses envies !

Comme j'en ai jamais fait, j'ai fait un petit tour de plein de recettes sans avoir de coup de foudre, et puisque j'avais en parallèle décidé de faire un peu le vide dans mon frigo et congélo, je me suis lancée dans ma terrine, inspirée par toutes les recettes consultées et par les ingrédients à ma disposition.

Et bien vous savez quoi ? Voilà une terrine qui a fièrement trôné sur la table, et dont la dégustation n'a pas fait un pli (je crois même en avoir vu quelques uns se lécher les doigts, mais chuuuut je ne dirais rien !).


Ce qui est étonnant, c'est que tous l'ont trouvée délicieuse, bien assaisonnée et pas grasse, mais personne n'a détecté l'andouillette qui apporte force et caractère sans prédominer. Je n'ai révélé qu'hier cet ingrédient à chéri-chéri, après qu'il mut passé une commande express "de la même mais en grande taille et avec du cognac". Lui qui déteste l'andouillette a été bluffé ! Contente de ma trouvaille :-)

Je vous donne ma recette, à vous de la suivre à la lettre, ou de la réinterpréter fonction de l'inspiration du moment ou de vos stocks. 

16 novembre 2015

Thé de Noel 2015

Noël approche à grands pas, et en prévision des paniers gourmands que je vais offrir, je poursuis mes préparatifs
Après la liqueur 44 (recette ICI), il est temps de préparer le thé de Noël



Je trouve qu'il faut le préparer quelques semaines en avance pour que les épices aient le temps de bien imprégner le thé et puissent ainsi donner toute leur puissance à la dégustation. Si il est dégusté trop tôt après préparation, il ne sera pas très parfumé, voire insipide. Dommage.

Donc même si vous ne le préparez pas tout de suite, pensez déjà à prélever les zestes d'orange quand vous vous pressez un jus et à les faire sécher sur un radiateur ce qui embaumera la pièce. Coup double ;-)
Idem, si vous épluchez du gingembre pour une recette, gardez les épluchures et faites les sécher. 

6 octobre 2015

La tartinade au thon de Mamiline

C'est lors d'un merveilleux Noël chez Papé et Mamiline que nous sommes devenus accros avons découvert la tartinade au thon de Mamiline

On a tout de suite adoré, Mamiline nous a confié sa recette, et c'est devenu un grand classique de nos apéros, comme, j'en suis certaine, cela va devenir l'un des vôtres !



La recette est extrêmement simple et se prépare en 5 mins.  
Comme tout le monde l'adore, j'en prépare toujours une grosse quantité pour en congeler une partie. Ainsi, j'en ai toujours à disposition, au cas où ...

Et puis il y a quelques jours, l'apéro fut si gourmand qu'il n'en est resté qu'une trop petite quantité pour la congeler. J'ai donc testé une variante "sauce pour pâtes" en versant simplement mes spaghettis bien chauds dessus, quelques tours de moulin à poivre, un peu de gomasio et je me suis régalée. A refaire ! (désolée, je devais avoir trop faim ou être pressée car je n'ai pas pensé à faire de photos)

21 septembre 2015

fatteh végétarien

La cuisine, tout comme la langue, est un élément fondateur d'une culture. 

C'est d'ailleurs une des premières choses autour de laquelle se regroupent les communautés à l'étranger, et qui a donné naissance à des quartiers comme Little Italy, Chinatown, ... où sont défendus becs et ongles les savoirs culinaires ancestraux et dont les mets embaument l'air.

La Syrie est aujourd'hui dramatiquement au cœur de l'actualité mondiale, et c'est peut-être inconsciemment pour cela que j'ai actuellement des envies de saveurs du Moyen Orient. A mon grand regret, je ne suis jamais allée en Syrie, j'aurais tant pourtant aimé flâner dans le grand souk d'Alep, humer les odeurs, y déguster des plats traditionnels, échanger avec chacun, plonger mes doigts dans les graines et épices, et découvrir les splendeurs de ce pays et de cette culture. 

Avec en pensée les migrants dont la situation m'attriste et pour laquelle je me sens bien impuissante, nous avons dîné hier d'un fatteh. 




Le fatteh est un plat populaire du Liban, de Syrie et d’Égypte dont il existe un nombre infini de déclinaisons puisque chaque famille a sa recette, la vraie, la traditionnelle et donc, ça va de soi, la meilleure ! 

Pour ma part, n'étant donc jamais allée dans cette partie du monde et n'en étant pas même originaire, je vais vous en proposer ma version, absolument délicieuse, et qui je pense, n'est pas trop éloignée des saveurs traditionnelles. 

19 septembre 2015

filet mignon caramélisé ail et balsamique


Le filet mignon est un morceau particulièrement tendre du porc, ce qui en fait, je crois,  mon morceau préféré. Même si il s’accommode à peu près avec tout, j'aime à le cuisiner mariné, souvent en "sucré-salé". 

Pour notre déjeuner , j'ai eu envie de marier le piquant de l'ail à la douceur du vinaigre balsamique et du sirop d'érable, pour un résultat légèrement caramélisé et absolument gourmand. 

Simple et rapide à préparer, votre seule contrainte sera d'y penser la veille (ou au moins le matin tôt pour un dîner) pour assurer un goût bien prononcé et une viande moelleuse à cœur en laissant la viande mariner de longues heures.


17 septembre 2015

lapin coco







Bien que la viande de lapin soit tendre et facile à cuisiner, je n'en cuisine que très rarement, sans trop savoir pourquoi. 

Quoiqu'en y réfléchissant, je me demande si la présentation sur les étals du lapin entier, dépecé, les yeux exorbités en position cadavre tétanisé n'y est pas pour quelque chose quand même.

Franchement, c'est un peu gore, non ? 

En tout cas, faut une sacrée imagination pour l'envisager dans son assiette, même si, heureusement, je n'identifie pas non plus cette dépouille qui me semble échappée d'une nature morte du XVIIIème à l'animal au poil délicieusement doux qui m'attendrit dans son clapier.



Tiens, j'en profite, c'est limite hors sujet, mais ça me turlupine. Pourquoi le lapin est toujours vendu par le volailler ? ça ne vous semble pas un peu étrange quand même ?  ça doit dater de l'époque où le lapin à plumes pondait des œufs ...


En tout cas, va savoir pourquoi, j'ai eu envie de cuisiner du lapin, et associé avec du lait de coco et des épices, ce fut un régal. 

15 septembre 2015

GOMASIO



En réponse à la demande de certains d'entre vous, j'inaugure aujourd'hui une nouvelle rubrique sur MES INDISPENSABLES. 

Il s'agit de produits que j'ai évoqué dans mes recettes et qui ne vous parlent pas franchement alors que j'en ai toujours à disposition dans mes placards et/ou congélateur. 

Je ne pense pas là vous parler de ce que j'achète brut et qui fait mon fond de placard (sauf demande express de votre part) mais plutôt de ce que je prépare pour en avoir toujours sous la main. 

En premier, parce que c'est un de mes chouchous et que j'en saupoudre à gogo à peu près tous mes plats : 

LE GOMASIO




12 septembre 2015

RISOTT'OR


Risotto & RISOTT’OR

 




J’aime beaucoup le risotto qui peut se décliner à l’infini, en fonction des ingrédients que l’on a sous la main, et de l’envie du moment. 
Il y a tout de même, me semble t’il, 3 impératifs à respecter : 
  1.  le type de riz (riz pour risotto, il s’agit d’un riz riche en amidon et non étuvé), 
  2.  le principe de cuisson (par adjonction successive de petites quantités de bouillon chaud) et 
  3. la cuisson minute (un risotto ne se prépare pas à l’avance, il se déguste tout de suite pour être à son top*)

10 septembre 2015

poulet en crapaudine



Non ma Crapouille, ce titre  n'est pas un hommage déguisé à mon petit frère chéri, mais un vrai terme culinaire pour désigner un poulet qui va se retrouver en position du crapaud. 
Promis, j'ai pas fumé les nénuphars de la mare (du crapaud, of course !) ni les plumes du poulet, et je vais t'expliquer comment faire faire le crapaud à un poulet ! ... et pourquoi .




7 septembre 2015

Humm, des aubergines




L'aubergine est tellement jolie sur un étal, avec sa robe violet foncé et brillante, que je ne peux m'empêcher d'en acheter ... même si souvent, ensuite, je manque un peu d'inspiration pour la cuisiner. Pourtant j'adore ça, mais régulièrement, je dois l'avouer, elles se défraichissent un peu dans le frigo.



En inspectant justement le bac à légumes ce matin, 3 aubergines montraient des signes d'impatience d'être cuisinées. Y'avait urgence !
J'ai donc improvisé une version végétarienne de l'aubergine farcie, avec un "petit goût de là-bas". Le "là-bas" se situant quelque part autour du bassin méditerranéen , car pour moi, l'aubergine est un légume du soleil, de celui que l'on déguste à la terrasse d'une taverne grecque, d'un petit restau turc ... et comme j'y ai associé du zaatar que l'on m'a ramené du Liban, mon aubergine à un petit quelque chose de "là-bas", une couleur vacances quoi !

3 septembre 2015

A LA PECHE AUX MOULES MOULES MOULES ...

NON PAS 1, MAIS 2 RECETTES. C'EST CADEAU !




Pour être tout à fait honnête, la 1ère recette est plus une technique de cuisson qu'une recette en soit. Je la dois à l'un de mes anciens collègues, qui lors d'une conversation m'a révélée cuire les moules à la plancha ! Je n'y avais jamais pensé, et pourtant, c'est génial. 
Depuis, je ne fais plus jamais de moules marinières tant je préfère la cuisson à la plancha qui conserve mieux le moelleux et la fine  saveur de la moule. 

En principe on compte 1 litre par personne, et de toute façon, le poissonnier (en tout cas le mien) ne les vends pas en -dessous. Pour moi, c'est trop, et c'est tant mieux car ainsi il m'en reste toujours pour le lendemain. 

31 août 2015

OIGNONS FARCIS A LA PUREE D'OIGNONS


Pour la suite du défi "slim & tasty" imposéproposé par mes amis venus dîner à la maison, je leur ai servi en plat des noix de St Jacques accompagnées d'oignons farcis ...à l'oignon ! 

J'adore les Noix de St Jacques, et je trouve qu'elles se suffisent à elles-même, sans sauce ni chichi. Chéri-chéri, roi de la plancha, les a donc saisies rapidement, en aller-retour sur la plancha bien chaude. Sel, poivre, c'est tout, et c'était cuit juste comme il faut. Hummm ...

Pour les accompagner, j'avais imaginé des gros oignons farcis de leur chair retravaillée. L'idée était d'avoir du goût, mais pas trop pour que la star du plat reste la noix de St Jacques

30 août 2015

le colonel moutarde se cache dans le salon rouge

LE DÉFI POST-VACANCES






Il y a un évènement récurrent à la fin de tous les étés, le rétrécissement des pantalons, le craquage de coutures, le bouton qui refuse de rejoindre sa boutonnière, bref, force est de constater que le textile supporte très mal les chaleurs estivales, ce qui nous contraint à chaque rentrée à prendre de bonnes résolutions pour renouer avec notre garde-robe post "apéros-bbq-rosé-glace chantilly supplément coulis". Vous voyez ce que je veux dire.... et si vous ne pouvez pas aller au bureau en paréo ou en  tee-shirt bien large, va falloir faire quelque chose ! ET rapidos en plus.

C'est grosso modo ce qui m'a amenée à devoir relever le défi proposé par mes invités (promis dans le texte, sans aucune modif) : "de  préparer au minima un régal, un voyage culinaire,  qui sait peut-être une extase papillaire, voire même une authentique révélation spiritualo-gourmande...Ceci avec une astreinte calorique des plus serrées... et un respect strict de la ligne de conduite que les invités se sont eux-même donnés..." !!! Oui je sais j'ai des amis poètes un peu déglingos, mais je les adore.


27 août 2015

ras le bol des salades !

  CRUDITÉS EN SOUPE FROIDE


 
Franchement, à la fin de l'été, y'a des moments  où je sature  un peu des salades, toutes aussi savoureuses qu'elles puissent être. J'en ai préparé et mangé tout l'été, souvent même au restau ou chez les copains, alors là, STOP, j'en peux plus ! 
Honnêtement, ça vous fait pas ça aussi à vous, parfois ? 

Le souci, c'est qu'il fait encore chaud, que j'adore les légumes crus et que autant j'aime croquer dans une jolie tomate bien mûre, autant j'ai plus de mal avec le poivron ou le concombre sans un minimum de préparation !
Et puis la salade, en plus d'apporter plein de belles vitamines à mon petit organisme, ça flatte la flemmarde qui sommeille parfois en moi : préparation minimum, 0 cuisson, résultat top. 

Alors, on fait quoi dans ces cas là ?  

UNE SOUPE DE CRUDITÉS


26 août 2015

après c'est fini, je ne vous parle plus de mirabelles. Promis !


SORBET MIRABELLE




Non, je ne suis pas une monomaniaque de la mirabelle, mais bon, faut bien que je les écoule mes 6 kilos !!! Parce qu'après un clafoutis, un filet mignon sucré-salé, des bocaux de mirabelles à l'eau de vie, pas mal de grignotage, il m'en reste encore 2,5 kilos. 

1ère étape, le dénoyautage pour lequel j'embauche chéri-chéri, "A 2 on est plus forts" ;-) et puis franchement, c'est quand même un peu galère, alors c'est plus sympa en bonne compagnie. Il nous est resté exactement 2 kilos de mirabelles dénoyautées.

1 kilo part en 2 sachets au congélateur en prévision des envies hivernales de clafoutis. 

Pour le reste, j'ai des envies de sorbet. Je teste la mirabelle à l’extracteur de jus*, et comme le jus qui sort est bien épais, ce sera parfait pour mon sorbet (j'ai fait ça avec des framboises cet été, le rendu était sublime avec une belle texture fondante). 

25 août 2015

MIRABELLES A L'EAU DE VIE

mirabelles encore ...et dès le réveil !!!





Et oui, dès le réveil, parce que si depuis samedi j'ai le ciboulot qui tourne en boucle sur "comment utiliser mes mirabelles sans faire de confiture", y'en a un qui a trouvé une utilisation tout à fait originale au vu de l'état de mon sol de cuisine ce matin !!! Ben oui, comment n'y avais-je pas pensé ? C'est carrément le top pour jouer aux billes, non ? 



Voilà l'artiste !!! 

Mon adorable boule de poils, cadeau de mon amoureux, nouveau membre de la famille depuis bientôt 4 mois, et véritable expert pour détecter le potentiel jeu dans tout ce qui lui passe sous les moustaches ou la patte ! 

Alors imaginez un peu, un saladier plein de mirabelles, à faire tomber une par une du plan de travail et ensuite à faire rouler partout dans la pièce ... 
ça a dû être l'éclate cette nuit dans la cuisine :-)







24 août 2015

JE FAIS QUOI AVEC MES MIRABELLES ?

Des mirabelles, en clafoutis et en salé-sucré

 



La saison de la mirabelle étant très courte, 6 semaines environ à partir de mi-août, il faut en profiter, pour la déguster, crue ou cuisinée, ou bien la conserver pour en profiter tout au long de l'année.
Une fois par an, un producteur de Lorraine vient sur le marché nous vendre en direct sa production. C'est là l'occasion de faire ses stocks, chose faite samedi matin pour moi : me voilà à la tête de 6 kgs de mirabelles !!!! Et quand on sait que la mirabelle se conserve 3 jours maximum à température ambiante, ça signifie qu'il ne va pas falloir chômer ... parce que 6 kilos, ça ne va pas pouvoir se réduire à du grignotage en passant devant la corbeille à fruits !D'autant que faut faire gaffe, c'est un fruit particulièrement laxatif !

Le 1er kilo est passé hier soir, dans la  préparation d'un excellent clafoutis, très fortement inspiré de celui de Mademoiselle Cuisine http://www.mademoisellecuisine.com/2013/09/clafoutis-aux-mirabelles.html
Franc succès auprès des gourmands à ma table hier soir, il est moelleux, gouteux, absolument parfait, je vous recommande donc chaudement cette recette, sans rien y changer.

Pour notre déjeuner aujourd'hui, j'avais prévu un filet mignon de porc que j'ai eu envie de marier à la douce saveur de notre petite prune dorée. Associée à des ingrédients "punchy", la mirabelle a compoté délicieusement, nous offrant un salé-sucré des meilleurs. 
Verdict de chéri-chéri : "il faut que tu publies cette recette....mais avec moins de baies roses"