purée de panais pamplemousse & poivre Timut

Vous connaissez le panais ? Je serais curieuse de savoir comment vous le cuisinez, car pour ma part, j'avoue en acheter assez rarement et me résumer à la purée, voire à la soupe.

Le panais est ce légume racine que l'on trouve en ce moment sur les étals et qui ressemble un peu à une grosse carotte blanche. Sa saveur est très délicate, un peu sucrée, et se rapprocherait de l'artichaut (là, étant allergique à ce légume, et n'en connaissant donc pas le goût, je ne peux pas vous l'affirmer, à vous de tester, vous me direz.).

En tout cas, admirez comme le panais est photogénique, non ?

Aujourd'hui je vous propose une recette de purée de panais que le pamplemousse et le poivre Timut viennent dynamiser.

Si vous n'avez pas de poivre Timut, ce n'est pas grave pour la recette, mais il vous faut vous mettre sans tarder à la recherche de cette pure merveille. Originaire du Népal, le poivre Timut est incroyablement original avec une puissante saveur d'agrumes et un nez fantastique. A consommer aussi bien avec des poissons, du chocolat ... ou du panais ;-)

Régal de canard et courge aux épices

Pour tout vous dire, je ne savais vraiment pas comment intituler ce plat, composé à l'improviste avec les ingrédients du frigo. Pour ceux qui me suivent, vous commencez à avoir l'habitude de mes plats "vide frigo" ou "vide placard", celui d'aujourd'hui en est une fois encore une bonne déclinaison. 

Dans le frigo, une cuisse de canard confit me restant d'un repas précédent et un bon morceau de Longue de Nice, une courge au goût assez délicat mais peu prononcé ... et l'envie de les associer en un petit plat bien chaud, aussi bien parce que sortant du four que parce que bien relevé en épices. 

N'hésitez pas à freiner sur le poivre et le Garam Masala si vous voulez quelque chose de moins "caliente", car avec mes proportions, vous aurez vraiment en bouche une belle intensité haute en couleurs, mais que la mozzarella vient parfaitement attendrir. 

Vous pouvez aussi l'équilibrer avec une sauce froide, à base d'un bon yaourt de brebis, quelques gouttes de citron, une pointe d'ail et pourquoi pas un peu de tahin ou de purée d'amandes complètes. 

En tout cas, à mon avis, il serait dommage de "couper" ces épices en associant "à chaud" au plat quelque chose de doux qui se mélangerait (par exemple de la crème  fraiche), il est plus intéressant d'alterner le chaud et le froid/ le fort et le doux, en conservant intact le plat "fort" et en le mangeant avec du "doux". 

Bon, pour être honnête, plus j'écris, plus une petite voix me souffle, "arrête, tu les embrouilles là, on comprends plus rien !". Donc en bref, faites comme vous le sentez, mais régalez-vous !

Polenta, bacon et champignons.

Je vous ai déjà parlé brièvement  de la polenta, cette semoule de maïs (donc sans gluten) qui se prête à de multiples préparations. La base de sa préparation est toujours la même, à savoir une cuisson dans de l'eau, ou dans un mélange eau/lait, en général salé (+ aromates au choix) mais que l'on peut aussi sucrer pour une préparation dessert.
Ensuite, à vous de choisir si vous la dégusterez crémeuse (dans ce cas, on ne l'assèche pas à la cuisson, et on intègre de la crème, du beurre, du fromage ...) ou plus ferme, sous forme de frites par exemple, ou de support pour une préparation (style "pâte à tarte", burger etc.) après l'avoir laissée "durcir" en refroidissant.

J'aime son goût qui évolue facilement selon les ingrédients auxquels on l'associe, sa plasticité, et j'apprécie particulièrement sa rapidité de préparation qui en fait un ingrédient idéal pour un repas à préparer rapidement.
Exactement ce qui me fallait ce midi; Une plongée dans mon frigo, des champignons de Paris à finir, quelques allumettes de bacon et mon indispensable bloc de parmesan, de quoi improviser un délicieux plat complet.

Il vous sera aisé de faire évoluer ce plat selon vos envies et vos stocks. Le bacon pouvant être remplacé par des lardons, un bon chorizo, ou même par du tofu fumé pour une version végétarienne, et les champignons de Paris, par d'autres champignons, ou par des légumes rôtis.

TARTIFLETTE NORMANDE

ça caille depuis quelques jours ! Pas de neige ici, mais un revigorant -5°C ce matin sur le marché, favorisant les envies de plats bien chauds et réconfortants. Chez les charcutiers, c'est la choucroute fumante qui semblait à l'honneur, quand ça discutait tartiflette chez le fromager.
La tartiflette, c'est pas mal, mais en plus d'avoir un peu tendance à te plomber l'estomac, c'est quand même le genre de plat qui, si t'as pas passé ta journée sur les pistes, te ruine en 2 bouchées tous tes efforts d'un trimestre de gym ! Alors même si la minceur est un concept qui m'a lâchée depuis belle lurette, je trime suffisamment à la gym chaque semaine pour y aller mollo sur ce genre de plats, un peu trop lourds en plus à mon goût.

Pour autant, l'idée a dû faire son chemin, car en rentrant, j'ai décidé d'associer mes pommes normandes à un reste de raclette en une belle tarte. Chéri-chéri était très dubitatif sur le résultat, mais finalement, le fumet merveilleux s'échappant du four, puis le goût ont eu raison de sa réticence. En bon gourmand, il en a même repris tout en m'expliquant qu'il était calé à souhait.



L'association de la pomme légèrement sucrée et acidulée, et du fromage puissant, le tout relevé par un peu de cumin s'est avérée délicieuse en bouche.

Voilà une recette rapide et vraiment simple à préparer que vous pourrez  adapter aux fromages que vous avez dans votre frigo. 

terrine poulet & andouillette

Pour l'apéro dinatoire de samedi avec les potes, j'ai eu envie d'une terrine maison, du genre de celles qui se tartinent sur une belle tranche de pain de campagne en croquant dans des cornichons, et en se léchant les doigts quand y'en a plu. En même temps, je dis ça alors même que je ne suis pas très terrines, et autres pâtés, alors allez savoir pourquoi cette envie ... mais bon, c'est un principe, il vous savoir écouter ses envies !

Comme j'en ai jamais fait, j'ai fait un petit tour de plein de recettes sans avoir de coup de foudre, et puisque j'avais en parallèle décidé de faire un peu le vide dans mon frigo et congélo, je me suis lancée dans ma terrine, inspirée par toutes les recettes consultées et par les ingrédients à ma disposition.

Et bien vous savez quoi ? Voilà une terrine qui a fièrement trôné sur la table, et dont la dégustation n'a pas fait un pli (je crois même en avoir vu quelques uns se lécher les doigts, mais chuuuut je ne dirais rien !).

Ce qui est étonnant, c'est que tous l'ont trouvée délicieuse, bien assaisonnée et pas grasse, mais personne n'a détecté l'andouillette qui apporte force et caractère sans prédominer. Je n'ai révélé qu'hier cet ingrédient à chéri-chéri, après qu'il mut passé une commande express "de la même mais en grande taille et avec du cognac". Lui qui déteste l'andouillette a été bluffé ! Contente de ma trouvaille :-)

Je vous donne ma recette, à vous de la suivre à la lettre, ou de la réinterpréter fonction de l'inspiration du moment ou de vos stocks. 

tofu grillé, sauce à l'orange pimentée

Ce midi, je me suis préparée un petit plat très gouteux, inspiré par une envie de saveurs asiatiques et de couleurs chatoyantes, tout ça au sein d'un bon petit plat bien chaud et sain.

Pour tout vous avouer, sa dégustation m'a valu une bonne suée, un efficace dégagement des sinus et quelques fuites de mascara !!! Effet collatéral d'un dosage à revoir côté piment. Je m'étais un peu emballée sur la dose de sauce Sriracha, cette sauce rouge pimentée que l'on trouve dans les épiceries et restos asiatiques, et dont chéri-chéri arrose copieusement ses plats à la maison. Innocemment j'en ai mis 1 petite cuillère à café pour tout le plat, waouh, ça déchire !!!

Donc à moins de vouloir réchauffer savamment et ardemment votre compagnon de table, ou d'être un habitué et un adepte des plats bien pimentés (Arnaud, toi, tu peux viser tranquilou les 2 ou 3 cc ;-), allez-y mollo, je vous aurais prévenu !*

Et si vraiment le tofu c'est pas votre truc, rien ne vous empêche de lui substituer du poulet, je suis certaine que ce sera excellent aussi. 

Dinons comme dans un livre

Vous le savez, le Père Noël a été généreux et m'a apportée quelques beaux livres de cuisine (CLIC pour te souvenir desquels). Je les ai lus ou feuilletés, j'ai salivé devant de belles photos, repéré les recettes les plus tentantes et pris une grande décision (ouais allez, soyons fous, appelons ça une résolution 2016 ;-) : FAIRE LES RECETTES EN QUESTION. 

Oui parce que je ne sais pas pour vous, mais j'adore les livres de recette, j'en accumule pas mal sur mon étagère, et puis je cuisine soit au pif/ à l'inspiration, soit des recettes dénichées sur les blogs et très, mais alors très très rarement des recettes de mes livres. Un peu balot quand même cette affaire, non ? 

Donc, faut que ça change ! (le changement c'est maintenant, non ? !!!)

Et pour inaugurer ce changement, je me suis donnée pour challenge hier de cuisiner pour mon amie Aline venue dîner, un repas 100% issu du livre qu'elle m'a offert, à savoir NOEL VEGAN de Marie Laforêt.  

Quand j'ai annoncé ça à chéri-chéri la veille, en clair, un repas 100% vegan, grand prince, il m'a répondu "J'ai surement un truc avec des potes, je vais vous laisser entre filles, vous serez mieux" (traduction, ô merde, tofu et autres trucs bizarroïdes au menu, banzaï, tout sauf ça, je me carapate !). 

Et ça veut faire Koh Lanta !

Finalement l'apéro avec les potes n'a pas dû être très copieux, les petits plats vegan étaient appétissants et je pense qu'il avait oublié mon challenge, du coup, il a dîné avec nous, s'est régalé, et on a rigolé (discrètement) avec Aline de le voir autant apprécier, sans se douter de quoi que ce soit !!!

Pommes de terre à la pancetta

Samedi, sur l'étal du traiteur italien chez qui nous avons nos habitudes, la pancetta était si appétissante qu'elle m'a inspirée cette recette toute simple, mais peu ordinaire chez nous car à base de pommes de terre et accompagnement d'une viande rouge, 2 ingrédients assez peu présents dans ma cuisine.

La pancetta est une spécialité italienne, fabriquée à partir de viande de porc épicée, salée et séchée environ 3 mois. ça ressemble un peu à du lard visuellement, et à du bacon en goût mais avec un divin côté épicé.

Les italiens la consomment soit en tranches très fines (pas trop mon truc, trop gras), soit en mode lardons pour la carbonara par exemple. Vous l'aurez compris, c'est cette version qui a ma préférence, et c'est comme cela que je l'ai imaginée pour embellir quelques pommes de terre.

La pancetta va apporter le gras nécessaire et son parfum pour obtenir des pommes de terre savoureuses à souhait, un pur régal !

C'est une recette hyper simple et peu couteuse, qui ne demande qu'un peu de temps devant soit pour laisser le temps aux oignons puis aux pommes de terre de cuire tout doucement afin de s'imprégner de toutes les saveurs tout en restant moelleuses.

Du coup, c'est un vrai supplice pour les gourmands affamés, parce que ça sent hyper bon et qu'il faut patienter, patienter  ("humm, ça sent super bon ce que tu prépares"), patienter (euh, c'est pas cuit là ?) et patienter encore ("t'es vraiment sur que c'est pas prêt ? Ohlala ça sent trop bon") .... 
Vous excuserez donc chéri-chéri qui s'est jeté dessus sans me laisser prendre des photos bien agencées. Pouvait plus attendre, il avait vraiment trop faim mon gourmand ! Et oui, on ne dira pas assez comme c'est difficile la vie de chéri d'une blogueuse en cuisine ;-)

testé et approuvé : le bilan de décembre 2015

A la table des blogueurs ... ou presque !

Bien que j'ai passé beaucoup de temps dans ma cuisine en décembre, j'ai testé moins de recettes dénichées sur des blogs que d'habitude.

Un petit "tops & flops" pour clore l'année avec gourmandise, avec, comme vous allez le voir, de très belles découvertes.