La sublimissime tatin d'échalotes en croute de parmesan

Je vous l'ai dit, je suis à la tête de 5 kgs d'échalotes, alors même si ça se conserve bien, va falloir sacrément en manger pour baisser les stocks. Et autant vous dire que si je ne compte que sur la petite échalote qui agrémente la vinaigrette, on est pas près d'arriver au bout ! 

C'est pas qu'il y ait urgence, mais comme pour l'instant elles sont splendides et délicieuses, je l'aurais mauvaise d'avoir trainé et de finir avec des vieilles échalotes toutes sèches, germées voire foutues, tout juste bonnes à filer dans le compost.  Les boul** !

Du coup, quoi de mieux qu'une tatin pour entamer d'un bon coup le stock ? et comme ma copine Marie-Laure m'a transmis sa recette de tarte salée au parmesan depuis un moment et que je n'ai toujours pas eu l'occasion de la tester, j'ai "piqué" sa recette de la pâte brisée au parmesan pour servir de "croute" aux échalotes confites. Mamamia, quelle bonne idée :-)

Les photos ne rendent malheureusement pas grand chose (pas top photogénique la tatin, faut bien le reconnaitre ... ou alors elle me faisait trop envie, et j'ai pas trop peaufiner la photo, va savoir ...), mais franchement, l'association de cette pâte au parmesan et des échalotes est sublimissime, et je pèse mes mots :-)

La pâte est bien croquante avec le goût franc du parmesan en fin de bouche, et les échalotes sont confites, limites caramélisées, toutes douces et fondantes en bouche. Du bonheur je vous dit ! 

N'hésitez pas à la préparer en tartelette individuelle, un brin de thym frais dessus, quelques feuilles de salades à côté, et hop, vous avez là une entrée qui va épater la galerie ! Même pour les Fêtes, faites moi confiance, ça ravira vos invités. 

Nous l’avons mangé avec plaisir en plat unique, et il n'en est pas resté une miette. 
Au fait, pensez à la humer, parce que à ce niveau là aussi, ça vaut le coup !

Allez, j'arrête là mes bavardages, voici donc la recette :

Qu'est ce qu'on mange ? teaser ;-)

Cette semaine, la dramatique actualité m'a séchée et je ne vous ai du coup pas encore raconté notre super week-end normand. Alors juste en quelques mots, on a organisé dimanche soir, dès notre retour, dans le jardin, à la lumière d'une torche, un atelier ouverture de coquilles St Jacques pour que les 10kg péchés (pas par nous) la nuit précédente soient congelés au plus vite. 

Je m'étais aussi un peu lâchée le matin, sur le marché, chez un producteur de courges bios . 

Mais comment résister ? prix intéressant, des courges superbes de toutes les variétés, formes, tailles et couleurs possible, bref, on en a rapporté un bon gros échantillonnage qui trône joliment dans un beau cageot dans la salle à manger. 

Coup double, ça nous a mis un coup de neuf dans la déco ;-) 

D'ailleurs, j'en profite, savez-vous que les courges se conservent plusieurs mois sans souci ? Pour cela, il faut s'assurer qu'elles sont nickel quand vous les achetez, et ensuite les stocker dans une pièce aérée mais surtout bien chaude et pas humide. 

Donc déjà, avec ça, on avait de quoi venir. 

Mais c'était sans compter sur la rencontre inattendue de chéri-chéri avec le vendeur d'un producteur de Normandie (décidément l'automne et l'hiver seront gustativement normands cette année chez nous) qui vient vendre directement, en porte à porte chez les particuliers, sa production.